«Franchement, rien à dire, l’épreuve de philo était parfaitement abordable, j’espère que les autres épreuves seront aussi faciles que la philo», témoigne un candidat
Ce matin, l’ambiance était plutôt détendue du côté du lycée pilote de l’Ariana, pour ce premier jour d’examen du bac. Certains parents déposent leur enfants avec un petit bisou et un «bon courage», d’autres élèves mémorisent quelques notions de philosophie quelques minutes avant l’épreuve.
Pour la grande majorité, cette épreuve est une belle entrée en matière, en attendant celle de la matière principale, aujourd’hui.
La sécurité était au rendez-vous à l’extérieur et tout était fait pour que les candidats abordent cette première épreuve avec beaucoup de sérénité.
« Ca s’est bien passé franchement, même si j’ai eu un petit moment de panique», nous explique Rana, candidate de la section sciences de la vie et de la Terre. « Le sujet que j’ai choisi était relativement facile, mais pendant une heure je suis partie dans une mauvaise direction qui risquait de me mettre hors sujet. Heureusement que j’ai pu rectifier le tir au bon moment».
Rana part très vite et ne traîne pas devant le lycée. Elle doit encore réviser rapidement son espagnol. Une langue qu’elle a choisie en option.
«Je ne sais pas, je ne sais plus», avec le sourire, mais l’air perdu, Seima nous explique qu’elle ne sait absolument pas si l’épreuve a été ou pas un succès.
«Je crois que demain avec l’épreuve de la matière principale, j’aurai vraiment le sentiment d’avoir commencé les choses sérieuses» dit-elle.
Tout comme Rana, Seima passera l’épreuve de sciences, le premier véritable baromètre. Pour les deux candidates, la réussite n’est pas le véritable enjeu. Etant deux élèves du même lycée pilote, l’objectif n’est pas tant d’être «admises», mais de l’être avec brio, avec un score leur permettant de viser loin, chacun selon ses envies, voire viser les grandes écoles à l’étranger.
L’assurance du gagnant
Même son de cloche du côté de Mehdi, section Technique, élève d’un lycée ordinaire. «Franchement, rien à dire, l’épreuve de philo était parfaitement abordable, j’espère que les autres matières seront aussi faciles que la philo», nous lance-t-il.
Avec l’assurance du gagnant, il nous explique qu’il ne fait pas que retenir les cours, mais il tente de comprendre le pourquoi du comment, pour ne jamais se laisser «piéger» par les concepteurs des examens. «Il faut que je sois capable de tout résoudre, et pour ce faire, je dois comprendre, surtout dans les matières scientifiques», nous explique-t-il.
Pour beaucoup, ces épreuves sont la dernière ligne droite, après un travail acharné durant toute l’année scolaire.
« J’ai passé des mois à réviser pour l’ensemble des épreuves avec souvent des nuits blanches, c’était assez physique, intense, mais je suis contente de moi, et satisfaite de mon parcours, après je prie le Tout-Puissant pour obtenir un résultat qui soit à la hauteur de mes sacrifices», confesse Sarah qui voudrait suivre des études d’ingénieur, une fois le diplôme du bac en poche.
Au sortir de l’épreuve de philosophie, les sourires étaient de mise, et le moral des candidats était à son apogée. Des destins se forment déjà, car le baccalauréat, c’est le premier grand test dans la vie.